L’oeil

A l’intérieur du globe oculaire :

  • Derrière la cornée se trouve une chambre remplie d’un liquide clair et aqueux, l’humeur aqueuse, qui sépare la cornée du cristallin.
    Le cristallin est une lentille plus ou moins aplatie constituée d’un grand nombre de fibres transparentes disposées en couches. Il est relié par des ligaments au muscle ciliaire.
  • Derrière le cristallin, on trouve le corps vitré
    La pression de l’humeur aqueuse et de l’humeur vitrée maintient constantes la forme et la consistance du globe oculaire.

Autour du globe oculaire, de nombreuses structures contribuent à la protection de l’œil ou à son fonctionnement.

  • Les paupières inférieure et supérieure sont des replis de peau pouvant se fermer pour protéger les yeux contre toute agression extérieure (lumière intense, lésion mécanique, etc.).
  • Normalement, les paupières se ferment par réflexe toutes les six secondes environ, mais si une poussière atteint la surface de l’œil et n’est pas évacuée, elles se ferment plus souvent.
  • À l’intérieur des paupières se trouve une fine membrane protectrice, la conjonctive, qui se replie pour couvrir la sclérotique.
  • Chaque oeil est doté d’une glande lacrymale située dans sa partie supérieure et externe.
  • Ces glandes produisent une sécrétion, les larmes, qui lubrifie la partie antérieure du globe oculaire quand les paupières sont fermées et permet l’évacuation de toutes les particules de poussière ou d’autres corps étrangers de la surface de l’œil.
  • Sur les bordures des paupières, les glandes de Meibomius produisent une sécrétion grasse lubrifiant les paupières et les cils.
  • Les mouvements de l’œil et des paupières sont rendus possibles par les sept muscles de l’orbite. Six d’entre eux déplacent le globe oculaire dans toutes les directions, tandis que le septième assure les mouvements de la paupière supérieure

Comment marche un oeil ?

Avant d’atteindre la rétine, les rayons lumineux traversent les milieux transparents de l’œil :

  • cornée,
  • humeur aqueuse,
  • cristallin,
  • humeur vitrée

Tous les rayons vont converger (= aboutir au même point) et former une image sur la rétine.
Il existe une distance limite au-dessous de laquelle il n’est plus possible de voir net : environ 6 cm chez le jeune enfant, une quinzaine de cm à trente ans, 40 cm à cinquante ans, 1 m à soixante-dix ans.
La rétine joue le rôle de film photographique.

La rétine possède 2 types de photorécepteurs :

  • Les bâtonnets doivent leur nom à leur forme allongée. Ils sont à la périphérie de la rétine.
    • Ils ont une très grande sensibilité à la lumière, d’où leur capacité à percevoir de très faibles lueurs la nuit,
      o mais ils ont une très faible perception des détails et des couleur car plusieurs dizaines de bâtonnets ne sont liés qu’a une seul fibre du nerf optique.
  • Les cônes sont environ 5 à 7 millions à se loger dans la macula.
    • Leur sensibilité à la lumière est très faible, ils ne voient donc que de jour, mais leur perception des détails est très grande car il y a une densité très élevé de cônes dans la macula et, surtout, chaque cône transmet son information à plusieurs fibres du nerf optique.
    • Ils ont une très bonne sensibilité aux couleurs car il en existe trois types selon le pigment qu’ils contiennent : cônes contenant de l’érythropsine (sensibles au rouge), de la chloropsine (vert), de la cyanopsine (bleu).

En résumé, on distingue dans l’oeil :

  • une zone périphérique (celle des bâtonnets) active en cas de faible éclairage, qui voit grossièrement ;
  • une zone centrale (celle des cônes) donnant une vision précise et colorée, mais ne fonctionnant qu’avec une bonne luminosité.

Lorsque les pigments (rhodopsine, érythropsine, chloropsine ou cyanopsine) reçoivent des photons (particules de lumière), l’énergie lumineuse provoque une transformation chimique, qui est transformée en activité électrique qu’elles transmettent aux neurones. Le message nerveux est ensuite transporté par le nerf optique jusqu’aux zones du cerveau impliquées dans la vision.

Comment l’oeil s’adapte-t-il à la lumière ?

La pupille, grâce aux muscles de l’iris, joue le rôle de diaphragme.

  • La pupille devient plus petite (myosis) quand il y a beaucoup de lumière,
  • La pupille se dilate (mydriase) quand il y en a peu